Un Français consomme en moyenne l’équivalent de trois planètes. La France rayonne au niveau des échanges commerciaux, de la diplomatie, elle bénéficie d’un siège à l’ONU. Si la France se transforme, elle peut influencer d’autres pays. Et n’oublions pas que des dynamiques identiques à celles de Résistance Climatique s’opèrent dans tous les pays du monde. Nous souhaitons participer à ce grand mouvement, sans naïveté et remplis d’espoir.
Nous pensons que chaque dixième de degré de réchauffement vaut la peine qu'on se batte pour l'éviter. Un réchauffement à 1,5°C, ce n'est pas un réchauffement à 2°C, qui n'est pas un réchauffement à 2,1°C, etc.
Pour méditer sur le sens de l'action que nous engageons, vous lirez avec profit :
- Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce, de Corinne Morel Darleux (Libertalia)
"Il est des combats qu’on mène non pas parce qu’on est sûr de les gagner, mais simplement parce qu’ils sont justes ; c’est toute la beauté de l’engagement politique. Il faut remettre la dignité du présent au cœur de l’engagement : rester debout, digne, ne pas renoncer à la lutte. Il y a toujours des choses à sauver !"
- Ne plus se mentir, de Jean-Marc Gancille (Rue de l'Echiquier)
"Pour sauver ce qui peut encore l'être, peu d'autres choix s'offrent à nous que d'exercer «une légitime défense contre le système» et d'abandonner l’espoir pour le courage."
Nous avons en grande partie délocalisé notre production, donc nos émissions directes de gaz à effet de serre. Le mode de calcul de l'empreinte, en tonne équivalent CO2 (TCO2e) est établi en fonction des chiffres de la consommation (PIB) et non des émissions directes. Chaque fois que j'achète un produit fabriqué en usine, neuf, je suis donc responsable de son empreinte et ne peux pas l'imputer au pays producteur, dont les travailleurs sont, en plus, clairement exploités et dont les habitants subissent la pollution générée.